Belphegor (fiche)
Genre : aventures fantastico-policières
Pays d’origine : France
Studio : les studios de Saint-Maurice près de Paris
Année de production : -
Année de diffusion : 1965
Chaîne de diffusion : ORTF
Belphegor, feuilleton de 13 épisodes de 26 min (la série était, à l’origine, découpée en 4 parties) diffusé le 6 mars 1965 sur la première chaîne de télévision française.
Synopsis : Un mystérieux fantôme, entièrement vêtu de noir, hante le département des antiquités égyptiennes du célèbre Musée du Louvre, à Paris, semant la peur et parfois la mort sur son passage.
Les personnages :
Laurence Borel et Stéphanie Hiquet sa sœur jumelle (Juliette Gréco, née le 7 février 1927). Fleur vénéneuse, elle fascine André. Elle s’avérera fragile et manipulée.
André Bellegarde (Yves Renier, né le 29 septembre 1942), jeune étudiant. Il va mener sa propre enquête au péril de sa vie et malgré les avertissements de la police
Colette Ménardier (Christine Delaroche, née le 24 mai 1944) fille unique du commissaire chargé de l’affaire. Malgré ses avertissements, elle va assister André dont elle est amoureuse.
Zoom : Adapté d’un roman-feuilleton de Arthur Bernède, « Belphégor » est publié en 1927 dans le « Petit Parisien » et, parallèlement, adapté au cinéma par Henri Desfontaines. Presque quarante ans plus tard, Claude Barma, un maître de la dramatique TV et du feuilleton historique, l’adapte pour le petit écran. Il en modifie l’histoire, rebaptise les personnages et recentre le tout autour du mystère du métal de Paracelse. Du récit original, il ne gardera que la longue silhouette noire, hantant les couloirs du Louvre.
Le succès est aussi phénoménal qu’inattendu. Des millions de téléspectateurs restent collés à leur téléviseur, boudant la deuxième chaîne naissante. Théâtres, salles de cinéma, restaurants restent vides les soirs de diffusion. On dit que le général de Gaulle ne manquait aucun épisode. Belphégor hante toutes les conversations, ainsi que les nuits du réalisateur : « on me réveille par téléphone pour que je révèle tout du scénario ! », déclarait à l’époque Claude Barma. Certains éducateurs protestent contre le risque de traumatisme encouru par nos chères têtes blondes. Dans les cours de récréation, Belphégor remplace déjà le jeu des gendarmes et des voleurs...
Avis : Une excellente mise en scène, l’intrigue est admirablement servie par des comédiens de talent.
Le saviez-vous : L’intérieur du Louvre a été reconstitué en studio, car l’équipe n’a pas obtenu l’autorisation de tourner dans le musée.
Photos :
Belphegor © Pathé
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